CANTIQUE DES ANGES (+) you're the conquered scars, the divided heart.

Cantique des Anges

It's hard to talk, to see, what's deep inside

« the devil in details »

Le diable se fait communément  appeler cantique des anges mais il apprécie la courtoisie et les marques de respect. Surnoms amicaux, échangés entre deux murmures on dit souvent vous , il en le voyant passer. Gentleman, cinquante quatre lunes d'horreur et de cauchemars qu'il traîne sa carcasse de mâle du clan du sang. Guerrier respecté et craint, sans ambition particulière, si ce n'est contrôler un jour son clan entier comme la plupart des sanguinaires de sa tribu. Il se complaît de sa situation actuelle, célibataire au coeur froid et brisé, orphelin de clan.

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la joueuse un petit prénom, secret d'état elle en parle pas. J'ai 13 ans et je suis une fille, j'ai trouvé le forum sur le top site en cherchant un peu et je le trouve pas mal, il mériterait un design fait par ses membres et non ldd.  Je n'ai pas de dc, je ne compte pas en avoir, je passe 2/7, sans doute plus mais faut pas attendre une grosse activité de ma part. Les codes sont [Ils ne sont plus là.. un être mystique les a mangé..]

«  they told me I'd never survive, but survive is my middle name »

Le souvenir de l'eau qui s'engouffre dans les poumons, la nage déconstruite, danse anarchique, hésitante. A ce moment il n'a rien de celui qu'il était. Il se débat contre les courants qu'il veulent le dévorer, il n'est pas résigné à se laisser couler. Son pelage le ralenti et il voudrait bien perdre jusqu'au dernier de ses poils. La panique. L'absence du contrôle chéri. Il la cherche. Ses yeux, sa parure de neige. Tout ce qu'il voit est une tumulte bouillonnants, les eaux graisseuses de la rivière à la teinte violacées du sang et de la vase. Plus il bouge plus il coule. S'il ne bouge pas, il mourra de froid. Il voudrait hurler mais rien ne sort, il sait à cet instant qu'il va très probablement mourir. C'est peut-être le mieux à faire sans elle. Il devait la ramener. Il doit la ramener. L'espoir, une nouvelle brise qui souffle en lui, don du clan du vent. Son beau. Son grand clan du vent. Son corps bute contre quelque chose et il ne met pas longtemps à comprendre qu'il s'agit du rivage. Instinctivement, il s'y accroche. Il ne réfléchit plus depuis longtemps, la seule chose qui importe encore c'est le rivage, le côté, le précipice. Il grimpe plus par instinct qu'avec sa conscience. Il regarde la tempête en contrebas. Elle n'est pas là.

La perte de sa soeur fut violence. Aussi violence que si on avait transpercé son coeur de part en part, si il en était encore pourvu. Les autres sont affligés, sincèrement. Personne d'autre que lui même ne lui en veut. Il devait la ramener. Il l'avait promis. Une guerre qui avait mal finie, une simple altercation de frontière et ils avaient glissés dans la rivière. Elle était morte. Il préférait ne pas y penser. Il ne pouvait pas rester où il était. Il devait la venger.
Il a tué. Il ne l'a pas voulu, en fait, c'est plutôt un accident. Une lutte terrible qui s'est mal terminée pour les deux. Et maintenant, il est considéré comme une sorte de traître, pire, un tueur. Il ne sait pas ce qu'il a fait. Ni pourquoi. Il ne veut plus y penser.
Il n'y a jamais eu qu'une solution.
Il ne s'imaginais pas y aller un jour. Clan du sang. Clan des victorieux, clan des sans lois. Pourtant, il n'étais plus apte à vivre dans un clan. Méprisait les codes, méprisait la guerre, les méprisait tous. Elle. Une autre. Il était attiré, au départ, puis ce fut une passion dévorante. Il avait envie de la dévorer. Littéralement. De se repaître de sa chair tendre, de son rire, de son sourire de son odeur. D'elle par définition. Mais il ne fut jamais comblé, il savait qu'il ne pouvait avoir ce qu'il voulait elle son envie de consuma.

Il s'ennuie. Il est là, guerrier de rien. Avec celle qu'il ne veut pas.

« i've walked around, broken, emotionnaly frozen »

cantique des anges est un manipulateur, un tueur de sang-froid sans foi ni loi. A l'image de son clan, sanguinolent, avec ce regard qui vous prend au tripes. Deux orbites froids qui font peur, littéralement. Il n'inspire aucune confiance, n'en est pas digne. Traître, possessif, soit avant tout, les autres après. Les autres ne comptent pas. Un dominant qui ne supporte pas être dominé, que ne se laisse pas dominer. Hargneux, féroce avec ses mots, ces crocs. Celui qui se pavane, narcissique, élégant. Celui qui charme, qui profite et qui se crée une descendance de démons. Il fait ce qui doit être fait, pense à ses besoins, jamais ceux des autres. Incapable d'aimer à nouveau. Persuadé. Contrôler, tout contrôler, sans limite, il incarne les extrêmes, les envies brutes, pulsions primaires. Usé, abîmé, brisé. Il a essayé d'être quelque de bien mais le diable ne peut se repentir. Pour parvenir à ses fins il est prêt à tout ces sacrifices, il est mort quand il a perdu sa compagne et son clan. Ombre de lui même, spectre dévoreur qui se nourrit des autres pour exister, subsister. Endurci par ce qu'il a vu, calme, posé, atrocement silencieux. Les mots qui sortent, qui glissent de ses lèvres ne sont jamais insignifiants. Pragmatique, même dans le meurtre. S'il doit ôter la vie il le fait avec précision, il n'agit jamais sans raison.  Sociable, beau-parleur. Il ne fuit pas le contact, il sait s'en extirper de lui, même créer le malaise, mettre la balle dans son camp, la garder.

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aussi effrayant qu'il ne l'est dans son esprit torturé. Matou gris, anthracite, marié au noir des soirs d'orages. Un pelage de goudron pour cacher les cicatrices, les plaies béantes qui traversent le corps abîme, fracturé, reconstruit de gré ou de force. Ballotté par vents et marrées dans la nature vicieuse et peu accueillante. Il a le regarde de la mort, deux orbes céruléenne dans lesquelles on peut aisément se noyer, océan de pensées et de froideur. Aucune émotion, il ne laisse rien transparaître. Ses muscles roulent, droits, il ne baisse jamais les yeux, il ne baisse jamais la tête, il ne courbe jamais l'échine, il ne s'abaisse jamais devant l'ennemi. Il reste de marbre, statuée d'argent zébrée de haine, la moue fermée, le ton dur, la voix qui roule. Une voix rocailleuse, grondement sinistre de la foudre, véritable coup de tonnerre aux tympans. Elle ne crie jamais. Elle ordonne constamment, elle sous-entend, insidieuse. Incontestable. Grand, épaules carrés, carrure du lion. On n'a pas envie de l'approcher, on a pas envie de l'affronter, de le croise. On à plutôt tendance à l'amadouer. Et encore. Lui n'a rien de particulièrement séduisant, il a une belle allure, un charisme certain. Il a une bonne gueule, ce truc qui accroche qui attire. La lumière vers laquelle les lucioles foncent sans réfléchir. Phare dans la nuit obscure de son âme.

GALLINEA