C'était un beau jour pour la chasse. Je sortait du camp, trottinant gaiment entre les arbres. Aujourd’hui je décidait d'aller aux Grands Pins. Étoile Sablée était toujours au camp, et, même si elle partait se balader, il resterait des guerrier.
Je ne serais pas partit pour longtemps. Pensai-je.
J'était fière de mon clan. Deux nouveaux chatons, c'était toujours bon signe. Un jour, ce serait des guerriers et ils feront la fierté du clan. Petite Âme et Petite Améthyste... Les petits de ma cheffe et de mon meilleur ami. J'était content pour eux et pour le clan.
Le clan du Tonnerre est plus fort que jamais.
Je tendit l'oreille. Un grignotement faible venait de derrière un pin. Une odeur d'écureuil se fit sentir. Je me mettait dans la position du chasseur, et contournais l'arbre avec précaution. Mes pattes effleurais le sol. J'évitait les fougère devant moi. Enfin, je vit le rongeur. Plutôt dodus. Je m'approchait encore, puis, je bondit et tuait le petit animal en lui cassant la nuque. Je remerciait rapidement mes ancêtres:
Merci pour cette proie, elle nourrira bien mon clan.
Un éclaire de fourrure grise me fit tourner la tête: une souris venait de sortir d'un petit tunnel sous les racine d'un arbre. Je posait mon écureuil, et approchait rapidement mais surement de la petite proie, qui ne m'avait pas encore repérer. Soudain, je m'arrêtait voyant la souris se lever et filer dans son terrier. J'était pourtant sur de ne pas avoir fait de bruit! Je me levais d'un bond à la recherche de se qui avait fait fuir ma proie. Une odeur de chien arriva à mon museau: traquant la souris, je n'avais pas fait attention aux autres odeurs! Je me tournais doucement. Un museau venait de passer à travers les buissons, vite suivit d'une gueule débordant de bave. Je bondit, prit mon écureuil et sauta sur l'arbre le plus proche. Le chien se mit à aboyer. L'écorce lisse du pin et le poids de ma proie me de stabilisait. Le chien bondit vers moi et faillit me mordre la queue. Je réussit à monter sur une ranche basse.
-Va t'en! Feulai-je. Tu veux gouter à mes crocs?
Je montrait les dents. Au loin un bipède appela. Le chien ne fit pas attention à la voix. Il sauta sur l'arbre en essayant de m'attraper.
Quel cervelle de souris, il ne m'attraperas jamais. Pensait-je avec une pointe d'amusement en regardant le chien bondir.
Soudain, l'animal se mit à renifler le sol. Il fit le tour de l'arbre et aboya bruillament. Un autre cri, bien plus près, se fit entendre. Les bipèdes approchait. Le chien me lança un regard assassin, puis il partit à toute allure en direction du camp.
Crotte de Renard! Jurai-je entre mes dents.
Je décendait sans perdre de temps, et j'entairais mon écureuil aussi rapidement que possible, puis, je filait à toute allure sur les trace du chien.
Il fonce droit vers le camp!
Je grondait et doublait l'allure.
Attention! Criai-je en espérant attiré la bête sur moi.
Effectivement l'animal se tourna vivement. Il fallait l'éloigner du camp. Le canidé se jeta sur moi. Je grondait et le griffait sur le flanc. Il glapit de douleur en me jetant un regard méchant.
Je ne peut pas le battre seul! Pensai-je paniqué.
Je filait donc entre les arbres, loin du camp. Le chien me suivait mais gagnait du terrain. Je me sentait commencer à fatigué, et je sentait son haleine dans mon dos. Je tentait de réfléchire.
Il aurait fallut qu'on soit deux! On aurait put le semer!
Seulement, à cette instant, je me sentait bien seul...